Vi­site du lieu

L’ac­cueil et la billet­te­rie

Bien­ve­nue… En­trez libre !

La tour de verre oriente et ap­pelle les vi­si­teurs vers le lieu d’ac­cueil du Chan­nel. Une fois la porte fran­chie, c’est la billet­te­rie qui ap­pa­raît d’abord puis la salle du bis­trot, qui flirte avec plu­sieurs iti­né­raires pos­sibles, don­nant ac­cès au res­tau­rant, à la salle du Pas­sa­ger ou, par as­cen­seur, à la ti­sa­ne­rie et aux bu­reaux.

L’es­thé­tique de ce bâ­ti­ment porte l’em­preinte de Fran­çois De­la­ro­zière, qui a éga­le­ment réa­lisé les élé­ments de mo­bi­lier in­té­rieur. Au centre, une che­mi­née in­vite à la cha­leur des conver­sa­tions.

La grande halle

Ce bâ­ti­ment était le lieu de l’abat­tage, du dé­cou­page et du sto­ckage des viandes. L’ar­chi­tecte Pa­trick Bou­chain a su le conver­tir en un équi­pe­ment dé­dié à la vie, tout en pré­ser­vant une part de son his­toire in­dus­trielle.

Deux es­paces dis­tincts la com­posent: une pre­mière moi­tié ins­crite dans la sil­houette d’ori­gine du bâ­ti­ment, une se­conde par­tie des­ti­née à la pré­sen­ta­tion de spec­tacles. Le choix, pour le­quel nous avons long­temps hé­sité, a été de ne pas conser­ver les an­ciennes chambres froides. Cela per­met au­jour­d’hui de bé­né­fi­cier de l’es­pace dans sa to­ta­lité lorsque la tri­bune est re­pliée. Le car­re­lage mu­ral a sub­sisté, les co­lonnes mé­tal­liques, au­pa­ra­vant fon­dues dans l’ar­chi­tec­ture, en sou­lignent main­te­nant la ver­ti­ca­lité. Une char­pente rec­tan­gu­laire en mé­tal rem­place la se­conde par­tie du toit, of­frant une hau­teur et des ca­pa­ci­tés tech­niques pro­pices à l’ac­cueil de spec­tacles très di­vers. Une tri­bune té­les­co­pique d’en­vi­ron cinq cents places s’im­pose dans l’es­pace. Ré­trac­table et dé­pla­çable, elle porte l’em­preinte es­thé­tique no­table de Fran­çois De­la­ro­zière.

De­puis son inau­gu­ra­tion au mois de dé­cembre 2007, la salle de la grande halle ac­cueille la ma­jeure par­tie des spec­tacles que nous pro­gram­mons. L’as­pect in­dus­triel du lieu et son vo­lume ins­pirent des ren­dez-vous mul­tiples ainsi que les confi­gu­ra­tions les plus va­riées, of­frant une grande li­berté aux ar­tistes pour ex­pri­mer leurs ima­gi­naires. Il ar­rive aussi que nous louions la salle pour des ras­sem­ble­ments di­vers, tels des congrès ou des fo­rums.

La par­tie fi­nale du bâ­ti­ment, ac­co­lée au bâti an­cien, hé­berge les loges et le sys­tème de chauf­fage qui ali­mente l’en­semble du site.

Le res­tau­rant et le bis­trot

L’exis­tence d’un res­tau­rant et d’un bar fi­gu­rait déjà dans la pro­po­si­tion pour un lieu de vie ar­tis­tique telle que ré­di­gée à l’at­ten­tion des par­te­naires pu­blics en 2001. Cette idée ré­pond au sou­hait d’ou­vrir le Chan­nel à un large éven­tail d’usages pos­sibles au quo­ti­dien. Elle ins­crit une vo­lonté de faire la place aux lieux de convi­via­lité, de di­ver­si­fier l’iti­né­raire des vi­si­teurs et de sol­li­ci­ter les cinq sens. La pré­sence du res­tau­rant et du bis­trot ir­rigue au­jour­d’hui l’en­semble des ac­ti­vi­tés du Chan­nel et per­met ré­gu­liè­re­ment de croi­ser la gas­tro­no­mie avec les arts du spec­tacle.

Les deux es­paces ont été pen­sés de ma­nière contras­tée et com­plé­men­taire, leur ges­tion a été confiée à l’équipe des grandes Tables, dont la mai­son-mère est si­tuée à la Friche de la Belle de Mai à Mar­seille. C’est là-bas, dans cette an­cienne usine trans­for­mée en lieu ar­tis­tique, que les grandes Tables ont posé le pre­mier acte de leurs aven­tures cu­li­naires.

Outre le res­tau­rant, le bis­trot offre lui aussi la pos­si­bi­lité de man­ger, sur la base d’une cui­sine type bras­se­rie. Le res­tau­rant, ou­vert dans un pre­mier temps sous la di­rec­tion cu­li­naire du chef Alexandre Gau­thier, pro­pose une cui­sine gas­tro­no­mique qui puise son ins­pi­ra­tion dans les pro­duits de la ré­gion, et offre des plats élé­gants aux cuis­sons par­ti­cu­liè­re­ment sa­vou­reuses. Ou­verte sur la salle, la cui­sine per­met une com­mu­ni­ca­tion di­recte avec ses hôtes. Le contexte in­ti­miste du res­tau­rant contraste vo­lon­tiers avec l’at­mo­sphère plus fes­tive du bis­trot.

L’un et l’autre ac­com­plissent chaque jour la prouesse de s’adap­ter à la vie du lieu.

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La ter­rasse cou­verte

Elle a été construite en 2019 par le ca­bi­net d’ar­chi­tectes Si­mon & Ca­pu­cine pour ré­pondre aux be­soins d’ac­cueil pu­blic liés à la der­nière édi­tion de la ma­ni­fes­ta­tion Feux d’hi­ver.
C’est un abri convi­vial, d’es­prit ca­bane, à base de troncs de bou­leaux, de planches, de portes et de fe­nêtres de ré­cu­pé­ra­tion.

En pro­lon­ge­ment du bis­trot, la ter­rasse sert d’ex­ten­sion au bar et per­met oc­ca­sion­nel­le­ment d’ac­cueillir de pe­tites formes ar­tis­tiques.

La li­brai­rie

Autre sta­tion pos­sible dans le cours de votre iti­né­raire: la li­brai­rie. Tout comme le res­tau­rant et le bis­trot, elle contri­bue à notre vo­lonté de faire du Chan­nel un lieu aux usages mul­tiples et quo­ti­diens, avec l’exi­gence d’une cer­taine convi­via­lité.

La li­brai­rie, di­ri­gée par les édi­tions Actes Sud, pro­pose un large éven­tail de genres lit­té­raires et hé­berge un stock d’en­vi­ron vingt mille livres.

Ou­verte au mois de mars 2009, elle est de­ve­nue un lieu in­dis­pen­sable à la vie du Chan­nel, un es­pace cha­leu­reux où fu­re­ter et bou­qui­ner li­bre­ment, un élé­ment de vie qui nour­rit plei­ne­ment les ac­ti­vi­tés du lieu et y porte ses fruits à tra­vers des ren­contres pu­bliques ré­gu­lières.

La li­brai­rie se pro­longe di­rec­te­ment par une pe­tite salle utile aux séances de lec­tures et autres ren­dez-vous qu’elle or­ga­nise.

À en ju­ger par sa fré­quen­ta­tion, elle rayonne bien au-delà des seuls spec­ta­teurs du Chan­nel, à Ca­lais et ses alen­tours. Cela n’était pas ga­gné au mo­ment de son ou­ver­ture.

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Les bu­reaux

Au­tre­fois si­tués dans l’ac­tuel gîte, nos bu­reaux sont dé­sor­mais ins­tal­lés dans l’an­cien fe­nil des abat­toirs, gre­nier où l’on sto­ckait les foins. Cet es­pace longe la cour prin­ci­pale du Chan­nel et ins­crit notre pré­sence au cœur de la vie du site. La char­pente mé­tal­lique d’ori­gine a été conser­vée et lais­sée ap­pa­rente. Des ou­ver­tures, fe­nêtres en saillie sur la toi­ture, au­tre­ment nom­mées chiens as­sis, ont été pra­ti­quées de chaque côté du bâ­ti­ment sur toute sa lon­gueur. Ainsi, l’es­pace de tra­vail bé­né­fi­cie d’un éclai­rage en lu­mière na­tu­relle. L’en­semble du mo­bi­lier a été des­siné par Fran­çois De­la­ro­zière.

La pla­te­forme unique sur la­quelle nous tra­vaillons fa­vo­rise une cir­cu­la­tion libre des idées et des in­for­ma­tions, tout en per­met­tant à cha­cun d’or­ga­ni­ser son propre re­tran­che­ment.

La ti­sa­ne­rie

Si­tuée dans le pro­lon­ge­ment des bu­reaux, la ti­sa­ne­rie est le lieu où se croisent les équipes pro­fes­sion­nelles, l’en­droit des conver­sa­tions in­for­melles. Outre les réunions et ren­dez-vous qui s’y dé­roulent, elle est aussi un re­fuge pour la pause de midi. Elle sert oc­ca­sion­nel­le­ment de lieu de réunion à des as­so­cia­tions, pourvu qu’elles nous en fassent la de­mande au préa­lable. Lors de ma­ni­fes­ta­tions de grande en­ver­gure, elle de­vient le lieu de res­tau­ra­tion des ar­tistes no­tam­ment. L’es­pace s’or­ga­nise au­tour d’un îlot cen­tral ca­rac­té­ris­tique du tra­vail or­ne­men­tal de Fran­çois De­la­ro­zière, et se pro­longe à l’air libre par une ter­rasse où pro­fi­ter, éven­tuel­le­ment, du so­leil.

Le Pas­sa­ger

Le Pas­sa­ger est le nom que nous avons donné à la pre­mière salle de spec­tacle édi­fiée sur le site des an­ciens abat­toirs, inau­gu­rée le 21 jan­vier 2000.

Les fonds propres du Chan­nel ainsi qu’une aide ex­cep­tion­nelle eu­ro­péenne avaient per­mis sa réa­li­sa­tion, sans autre ap­port spé­ci­fique des par­te­naires pu­blics de la scène na­tio­nale. Nous avions confié sa concep­tion à Fran­çois De­la­ro­zière qui était alors le construc­teur des géants du Royal de Luxe.

Trois élé­ments consti­tuaient le Pas­sa­ger : l’ex­ten­sion en bois, le bar, la salle de spec­tacle.

La fonc­tion­na­lité et l’es­thé­tique du lieu ont su convaincre, au point d’en conser­ver la marque de fa­brique lors du chan­tier de trans­for­ma­tion du site en 2007. Le bar et la salle de spec­tacle ont néan­moins subi quelques mo­di­fi­ca­tions, une char­pente mé­tal­lique rec­tan­gu­laire se sub­sti­tue au toit d’ori­gine et offre ainsi beau­coup plus de hau­teur, élar­gis­sant les pos­si­bi­li­tés d’ac­cueil des spec­tacles.  Quant à la char­pente qui sou­tient la tri­bune, elle conserve son as­pect ini­tial, en écho à la char­pente ma­rine. On peut l’ob­ser­ver dès l’en­trée dans le Pas­sa­ger, puisque l’ac­cès pu­blic à la salle passe par un pe­tit iti­né­raire sous la tri­bune.  Au­tre­fois pour­vue d’en­vi­ron deux cents places et orien­tée vers le nord, la salle en compte près de trois cents au­jour­d’hui et se tourne dé­sor­mais vers le sud.

De­puis la cour, le Pas­sa­ger se dis­tingue par la sur­face blanche, écran à l’oc­ca­sion, qui épouse tout un pan de sa struc­ture et re­garde la pe­tite salle de pro­jec­tion si­tuée dans le toit en­trou­vert à l’op­posé.

Le cha­pi­teau

Po­si­tionné en lieu et place de l’an­cien fu­moir, bâ­ti­ment au­tre­fois des­tiné à fu­mer les peaux des ani­maux, le cha­pi­teau de cirque, ima­giné par l’ar­chi­tecte Pa­trick Bou­chain, culmine à 24 mètres de hau­teur. Vi­sible de­puis l’au­to­route, il se dé­ploie gé­né­reu­se­ment dans la cour, ré­vé­lant notre vo­lonté d’ins­crire du­ra­ble­ment la pré­sence du cirque dans la vie du Chan­nel.

L’os­sa­ture est faite de bois la­mellé collé non ra­boté, et s’or­ga­nise en un bal­let de pas­se­relles, cour­sives et es­ca­liers, qui per­mettent l’ac­croche de ma­té­riel tech­nique et d’ac­ces­soires de cirque. Nez ou ventre, c’est se­lon, une par­tie de la toile s’ouvre et se ferme en ac­cor­déon. L’es­pace to­tal au sol me­sure en­vi­ron 20 mètres de dia­mètre et ce­lui qui est dé­volu à la piste me­sure en­vi­ron 13,50 mètres de dia­mètre. Cette me­sure tra­di­tion­nelle a été dé­fi­nie au­tre­fois par les écuyers qui pra­ti­quaient les exer­cices équestres en rond de vol­tige, pour per­mettre au che­val de par­cou­rir qua­torze ga­lo­pades en un tour de ma­nège. Au centre de la piste, le maître écuyer pou­vait at­teindre sans dif­fi­culté le che­val avec la mèche de son fouet.

Pour ce cha­pi­teau, un gra­din en bois de deux cents places, cir­cu­laire et dé­mon­table, a été conçu tout spé­cia­le­ment. Cet équi­pe­ment nous a no­tam­ment per­mis de dé­ve­lop­per la pra­tique du cirque: chaque an­née, au rythme d’une fois par se­maine, plus d’une cen­taine de per­sonnes, en­fants, ly­céens et adultes, s’y exercent.

Le bel­vé­dère

Bel­vé­dère vient de l’ita­lien bel­ve­dere, de bel beau et ve­dere voir. Point d’ex­cla­ma­tion dans le pay­sage, il em­brasse du re­gard le Chan­nel, la ville et ses en­vi­rons, et pousse l’ho­ri­zon jus­qu’en An­gle­terre lorsque le ciel est dé­gagé. Le bel­vé­dère conserve les traces de sa vie an­té­rieure: un châ­teau d’eau vi­sible à tra­vers le cor­set mé­tal­lique qui l’en­toure. Fran­çois De­la­ro­zière lui a fa­çonné une struc­ture au­to­por­tante en acier cor­ten, acier au­to­pa­tiné à cor­ro­sion su­per­fi­cielle, uti­lisé pour sa to­na­lité chro­ma­tique et sa ré­sis­tance aux condi­tions at­mo­sphé­riques. L’as­cen­sion est ponc­tuée de pe­tits pa­liers où s’as­seoir.

Le bel­vé­dère est une mi­nu­tie de 22 mètres de hau­teur, 8000 bou­lons, 28 tonnes et 122 marches.

De­puis le prin­temps 2015, le jar­din Kyoku s’étend au pied du bel­vé­dère. Si­tué à une ex­tré­mité du site, il ré­pond à l’île uto­pique, vi­sible de l’autre côté des quatre pa­villons. Cet es­pace est le fruit de la créa­ti­vité de nom­breuses per­sonnes, ha­bi­tants d’ici et d’ailleurs, en­fants et adultes qui fa­çonnent vo­lon­tiers le Chan­nel de leurs ima­gi­naires, em­me­nés par le duo de plas­ti­ciens Elke Thuy et Bruno Her­zeele. En­semble, ils ont ima­giné, des­siné et réa­lisé les contours d’un jar­din aux to­na­li­tés mi­né­rales.

Les pa­villons

Un bâ­ti­ment par­cou­rait au­tre­fois cette aile du site sur toute la lon­gueur, il était cloi­sonné en une sé­rie de pe­tites salles peu pro­pices au dé­rou­le­ment d’ac­ti­vi­tés ar­tis­tiques. À dé­faut de mieux, nous y avions ins­tallé les pre­miers ate­liers de cirque du Chan­nel en 1999. L’es­pace, ru­di­men­taire, pré­sen­tait de nom­breuses contraintes, parmi les­quelles une très faible hau­teur de pla­fond. Le choix de l’ar­chi­tecte Pa­trick Bou­chain fut de rem­pla­cer l’an­cien bâ­ti­ment par une par­ti­tion en quatre me­sures: quatre os­sa­tures en bois à la sil­houette iden­tique, ci­ta­tion et hom­mage aux mai­sons Cas­tor vi­sibles de l’autre côté du ca­nal en di­rec­tion de la mer. Leur ha­billage fut confié à des équipes dif­fé­rentes, hôtes de chan­tier dont se nour­rissent vo­lon­tiers les tra­vaux de l’ar­chi­tecte.

 

PavPlant

Pa­villon des plantes
L’ha­billage de ce­lui-ci fut confié à la bo­ta­niste Li­liana Motta. Il a été re­vi­sité en 2014 et 2015 dans le cadre d’un ate­lier ar­tis­tique mené par le couple de plas­ti­ciens Elke Thuy et Bruno Her­zeele. Avec une tren­taine de per­sonnes, ils ont es­saimé quelques pro­messes vé­gé­tales ici et là dans l’en­ceinte du Chan­nel et le pa­villon des plantes fut leur pre­mier acte. Comme les autres pa­villons, l’os­sa­ture de ce­lui-ci in­tègre le mur d’en­ceinte ori­gi­nel, ap­pa­rent à l’in­té­rieur dans son état brut.
Cet es­pace ac­cueille des ate­liers de pra­tique ar­tis­tique, des ré­si­dences d’ar­tistes et des spec­tacles.

PavLet1

Pa­villon de lettres
La te­nue dé­to­nante du pa­villon de lettres est l’œuvre de Joël Du­cor­roy, ar­tiste pla­que­ti­tien qui pra­tique ex­clu­si­ve­ment l’art des plaques mi­né­ra­lo­giques et des mots pres­sés. Au to­tal, six mille cinq cents mots sont ac­cro­chés, dont deux mille cinq cents choi­sis par les ha­bi­tants et vi­si­teurs qui ont bien voulu se prê­ter au jeu. C’était en sep­tembre 2006, pen­dant la der­nière édi­tion de la ma­ni­fes­ta­tion Jours de fête. Plu­sieurs cen­taines de mots nous ont ainsi été li­vrés, que nous avons en­suite pres­sés, et qui forment au­jour­d’hui la ru­meur de mil­liers de voix, le tissu com­po­site à tra­vers le­quel tra­mer notre exis­tence.
Cet es­pace ac­cueille des ate­liers de pra­tique ar­tis­tique, des ré­si­dences d’ar­tistes et des spec­tacles.

 

PavMono

Pa­villon mono­­lithe
Des étu­diants de l’école na­tio­nale su­pé­rieure d’ar­chi­tec­ture et de pay­sage de Lille ont réa­lisé la peau de ce pa­villon. Diana Al­va­rez, Ma­rie Blan­ckaert, Ro­nan Le Hya­ric, Sté­phane Si­mon et leur pro­fes­seur Phi­lippe Lou­guet ont ima­giné un ha­billage éco­no­mique et éco­lo­gique, en­tiè­re­ment re­cy­clable. Réa­lisé en tôle on­du­lée, noire et trans­lu­cide, le pa­villon ne laisse au­cune forme en saillie. Les dé­bor­de­ments ont été ré­in­ves­tis dans le bâ­ti­ment même. À l’in­té­rieur, le mo­no­lithe est isolé par du bâ­ti­plume, mé­lange ex­pé­ri­men­tal de plumes d’oies et de poules com­pac­tées, ré­cu­pé­rées dans des abat­toirs.
Cet es­pace est dé­dié au range­­ment du maté­­riel tech­­nique.

 

Pavillon

Pa­villon de la plage
En­tiè­re­ment réa­lisé par l’équipe de Pa­trick Bou­chain, son as­pect évoque les cha­lets de plage, qui consti­tuent un pa­tri­moine po­pu­laire ca­rac­té­ris­tique de notre lit­to­ral. Ce pa­villon ins­taure un dia­logue, un lien fa­mi­lier aux pe­tites construc­tions de plage et adresse un signe de re­con­nais­sance en­vers les gestes et sa­voir-faire po­pu­laires, sou­vent maîtres dans l’art du re­cy­clage et de la ré­cu­pé­ra­tion. Conscient de la fra­gi­lité de l’exis­tence des cha­lets re­mise en ques­tion par la loi Lit­to­ral, Pa­trick Bou­chain a éga­le­ment voulu leur adres­ser un hom­mage.
Ce pa­villon sert d’ate­lier de construc­tion, d’en­tre­tien et de ré­pa­ra­tion.

 

L’île uto­pique

Ce jar­din est le fruit d’un tra­vail col­lec­tif réa­lisé dans le cadre d’un ate­lier ar­tis­tique mené par les plas­ti­ciens Elke Thuy et Bruno Her­zeele, avec l’aide du jar­di­nier Fe­lix De Puys­se­leyr. Il s’ins­crit dans notre vo­lonté de fa­vo­ri­ser la pré­sence des vé­gé­taux dans l’en­ceinte du Chan­nel et de trans­for­mer peu à peu des es­paces au­pa­ra­vant dé­lais­sés.

En­fants et adultes ont pris part à l’éla­bo­ra­tion de l’île uto­pique, ils en ont ima­giné l’as­pect gé­né­ral, réa­lisé les bancs, taillé et as­sem­blé les pièces de bois utiles à la construc­tion de la sphère, choisi l’im­plan­ta­tion des vé­gé­taux, peint les murs d’en­ceinte. Un pe­tit nid de ver­dure est né, qui ac­cueille vo­lon­tiers les oi­seaux, les oi­sifs, les dames oi­selles…

L’ex­ten­sion

Pe­tite so­li­tude de bois qui tient à la fois du sa­loon, du ca­ba­non et du cha­let, l’édi­fice af­fi­chait sa pré­sence mar­gi­nale dans les an­ciens abat­toirs tout au fond de la cour prin­ci­pale. Élé­ment d’ar­chi­tec­ture posé contre l’aile droite du site (là où se trouve au­jour­d’hui l’is­sue de se­cours du Pas­sa­ger), l’ex­ten­sion si­gna­lait avec dis­cré­tion et obs­ti­na­tion l’exis­tence d’une vie ar­tis­tique. Elle s’illu­mi­nait les soirs de spec­tacle, pa­rée d’une élé­gance agui­cheuse et ras­su­rante dans l’obs­cu­rité des an­ciens abat­toirs. Édi­fiée en jan­vier 2000, l’ex­ten­sion était le point d’ac­cès vers le bar et la salle du Pas­sa­ger.

Jus­qu’en dé­cembre 2005, elle a abrité la billet­te­rie du Chan­nel. Bien qu’elle ait perdu sa fonc­tion d’ori­gine, nous avons conservé le bâ­ti­ment et l’avons po­si­tionné à une ex­tré­mité de la grande halle lors de L‘adieu au Pas­sa­ger, le 21 jan­vier 2006.

Au­jour­d’hui, son usage est mul­tiple: lieu dé­dié à des pro­po­si­tions ar­tis­tiques très in­ti­mistes, lieu de ran­ge­ment, loge d’ar­tistes.

Le gîte

Jus­qu’au mois d’août 2007, nos bu­reaux étaient si­tués au pre­mier étage de ce bâ­ti­ment. À pré­sent, cette par­tie du site est de­ve­nue un lieu d’hé­ber­ge­ment dé­dié à l’ac­cueil des ar­tistes.

Il nous ar­rive par­fois d’y glis­ser des ren­dez-vous ar­tis­tiques lorsque ces der­niers nous ins­pirent un contexte in­ti­miste.

Six chambres à cou­cher, une cui­sine, un sa­lon et un stu­dio sont ré­par­tis sur deux étages.

Au rez-de-chaus­sée, se trouve l’ha­bi­ta­tion du veilleur qui garde tou­jours un œil al­lumé sur l’en­semble du site.