Avec l’illustrateur François Duprat, autour de la bande dessinée documentaire Médiator, éditions Delcourt.
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La librairie du Channel Actes Sud
du mardi au samedi de 10h à 19h
Ainsi que les soirs de spectacle
Avec l’illustrateur François Duprat, autour de la bande dessinée documentaire Médiator, éditions Delcourt.
Lire plusLectures et échanges autour des poèmes qu’on aime ou qu’on écrit, proposé par L’Orange Bleue.
Ouvert à tous à partir de 16 ans, débutants, curieux ou amateurs confirmés.
Le thème sera : En avril ne te découvre pas d’un fil.
Lire plusConversation autour des livres Sidérations de Richard Powers, et Rien ne t’appartient de Nathacha Appanah, ainsi que vos et nos coups de coeur.
Lire plusMoment de lecture et de jeu en petits groupes autour de Pompon ours de Benjamin Chaud.
Lire plusUn texte fascinant, dans une atmosphère de fin du monde qui colle à la peau, où la frontière entre l’Homme et la nature s’amenuise au fil du temps jusqu’à ne faire plus qu’un, homo sapiens sapiens parmi les autres bêtes. Dans cette nature qui reprend ses droits, les rapports de prédation changent et c’est pour toutes et tous le début d’une lente, cruelle et sauvage métamorphose. Ce livre, plutôt qu’un rêve collectif, donne le sentiment d’un cauchemar nécessaire, pour affronter les crises et les changements inévitables d’un nouveau monde à venir.
C’est l’histoire de Rami, qui a fui l’Irak dans les années 70 pour échapper à la dictature de Saddam Hussein, et de son fils Euphrate, né en France dans les années 80. Alors que Rami commence à souffrir d’amnésie à la fin de sa vie, son fils y voit une dernière chance pour retracer l’histoire de son père et faire la paix avec ses origines. Au fil des retours en arrière se dresse le portrait d’un pays chamboulé par l’autoritarisme, les coups d’État, les exactions, mais aussi d’un peuple en lutte, déterminé à se battre pour retrouver un Irak qui n’est plus. A mesure qu’il découvre ce pays qu’il n’a pas connu, Euphrate renoue aussi avec l’homme qui se cache derrière le masque taciturne du père. Avec habileté, et une émotion qui monte crescendo jusqu’à la dernière page, Feurat Alani nous embarque à corps perdu dans cette odyssée familiale poignante entre Paris et Falloujah. Un premier roman réussi, véritablevoyage intime et politique sur les rives de la mémoire.
Claire est enseignante à l’Embellie, un établissement associatif pour des jeunes en situation de handicap. C’est lors de la nouvelle rentrée scolaire qu’elle fait la connaissance de Gabriel, nouvel élève de 17 ans assez timoré. Au fil des semaines et à grands renforts de bienveillance et de tendresse, cette professeure animée par une foi indéfectible en la bonté parvient à le faire s’ouvrir. Alors que tout semble aller pour le mieux, un malentendu vient emprisonner Claire dans une histoire funeste et irréparable.
En explorant avec lyrisme et précision les convictions qui nous animent, Alice Ferney nous invite à nous interroger sur les limites du dévouement et la place de l’affection dans les relations humaines.
Un roman policier plus noir qu’il n’y paraît, où l’intrigue se dévoile comme un puzzle se construit, mêlant divers trafics illégaux, histoires et récits de voyage. En France, une ombre assassine un passant de quatorze coups de couteau puis disparaît sans laisser de traces. La police française est sur le coup mais les pistes sont quasiment inexistantes. Par chance cette enquête arrive jusqu’en Grèce un peu par hasard, entre les mains du détective privé Chris Papas, personnage aussi cassé qu’attachant. Ce dernier, tout à fait troublé par les événements, se retrouve payé pour enquêter plus vite que la police. Il nous emmènera alors à Paris sur les traces de cette ombre, entraîné dans une histoire qui, plus il creusera, plus son indicible noirceur se révèlera. Plus qu’un policier, c’est une véritable aventure.
Attention petite merveille. Avec ce nouveau recueil singulier, Violaine Bérot réécrit en une suite bouleversante de 32 poèmes l’histoire d’amour de ses parents, vue par sa mère. L’histoire d’un amour évident et inévitable, dont la force a transcendé les conventions et poussé son père à rendre sa soutane de curé, après six ans d’une attente à la fois exquise et infernale. Avec des vers courts et chargés d’émotions, l’autrice nous fait une petite place dans l’intimité de ce couple-monde, qui n’existe que par et pour lui, et dont les enfants qui viendront un jour gâcheront presque l’éternel recommencement. Un texte à la fois simple et brûlant, à lire d’une traite le cœur au bord des yeux.
Dans cet essai Paul Auster tente de comprendre au travers son histoire personnelle et de celle de son pays comment les Etats-Unis sont devenus le pays le plus violent du monde occidental où meurent chaque jour plus de 100 personnes par balles. Malgré l’augmentation des tueries de masse, deux Amériques semblent pourtant irréconciliables. D’un côté, les pros qui pensent que la possession d’armes à feu est un dogme fondamental des Etats-Unis et affirment que ce ne sont les armes qui sont problématiques mais bien les personnes qui les détiennent. De l’autre, les antis qui souhaitent tout simplement mettre fin à cette exception culturelle par l’interdiction des armes d’assaut et le contrôle des autres armes. Pour accompagner son propos, Spencer Ostrander a sillonné et photographié en noir et blanc une trentaine de lieux de tueries de masse (écoles, églises, bars, centres commerciaux…). Tous sont fermés, déserts, des vides insignifiants que rien ne distingue de lieux lambdas, mais pourtant témoins de l’inacceptable. Une prise de parole engagée qui donne le vertige.
Fred Bernard continue avec délice le journal aquarellé de son jardin agrandi de Bourgogne, petit bijou de biodiversité, mais aussi de ses alentours. Par son observation fine et quasi quotidienne, il nous commente avec humour les beautés fragiles qui l’entourent au fil des saisons, les animaux rares qui y trouvent refuge. Entre ses planches de nature, il nous propose de découvrir les philosophes, penseurs et anthropologues qui le nourrissent et l’accompagnent dans son cheminement intellectuel. Une véritable invitation à regarder la faune et la flore d’une manière plus attentive, la préserver du mieux que l’on peut. Une merveilleuse ode à la nature.
Nous les avons aimés en grand format,
ils se glissent dans vos valises
La rivière, Peter Heller, Babel, 8.90€
La nuit tombée sur nos âmes, Frédéric Paulin, Folio, 9.20€
La félicité du loup, Paolo Cognetti, Le livre de poche, 7.70€
Au temps des requins et des sauveurs, Kawai Strong Washburn, Folio, 9.20€
Dans les brumes de Capelans, Olivier Norek, Pocket, 9.20€
Être un chêne, Laurent Tillon, Babel, 9.70€
Ainsi que de nombreux autres titres à venir découvrir sur nos tables.
Soirées culinaires et littéraires les 7 et 8 avril aux Grandes tables
L’autrice japonaise Ryoko Sekiguchi pose ses valises au Channel pour quelques jours afin de régaler nos papilles et notre imaginaire. Vous aurez la chance de pouvoir découvrir son univers grâce à deux dîners, co-réalisés avec le chef Alain Moitel. Chaque dîner sera précédé d’une conversation avec l’autrice sur les liens entre la cuisine et l’écriture.
Vendredi 7 et samedi 8 avril à 19h, sur réservation auprès des Grandes Tables du Channel.
Fête des librairies indépendantes le samedi 15 avril
C’est le retour de la Saint Jordi ! Pour un livre acheté ce jour-là, nous vous offrirons une rose. Et pour plusieurs, un exemplaire de l’édition limitée du livre Plumes publié par l’association Verbes. Et à 15h, venez rencontrer l’illustrateur François Duprat pour découvrir sa dernière BD documentaire Médiator, un crime chimiquement pur.
Chasse aux œufs le samedi 8 avril
On combine notre amour des livres et du chocolat pour une chasse aux œufs dans la librairie samedi 8 avril ! Petits et grands gourmands seront les bienvenus.