Deux corps jouent et se confrontent dans une danse tendre et brutale. Auprès d’eux, une marionnette qui incarne l’enfance fragile, morcelée de doutes et de blessures. Autant de cicatrices qui vont peu à peu être soignées et sublimées par un rituel inspiré du kintsugi, art japonais consistant à réparer des porcelaines cassées avec de la poudre d’or. La danse jaillit des failles et célèbre la puissance de l’imaginaire à réparer le monde. C’est d’une infinie poésie.

©Anaïs Baseilhac