Nous avions perçu tout le talent d’Étienne Saglio, en lui confiant, alors si jeune, l’édition 2012 des Libertés de séjour. Après Le soir des monstres, son deuxième spectacle ne nous dément pas. C’est un troublant et magnifique voyage dans les brumes de l’inconscient. Hypnotisé, on ne sait plus dans quelle réalité on se trouve. Étienne Saglio, maître de l’illusion, fait naître comme par enchantement des images fantastiques et envoûtantes, baignées par la musique du Stabat mater de Vivaldi.
Il suffit de se laisser emporter.