Ce que l’on ressent très fort en voyant une pièce des Chiens de Navarre, c’est précisément ce désir comme gonflé à l’hélium de recharger la scène, de la boursoufler et de la faire par instants exploser. Autour d’une thématique, l’hôpital psychiatrique, gravitent les situations les plus exacerbées. Ce qui soumet le spectateur au rythme de propositions plus explosives les unes que les autres, et dont le résultat est, ou bien l’ébahissement le plus imprévisible, ou alors, le plus souvent, la pure hilarité. Rions.

Pilippe Lebruman