Le fond de l’air est chaloupé, les sons de guitare se détachent et s’enroulent dans une atmosphère brumeuse. Peu à peu, ce sont les mots de Kateb Yacine clamés au porte-voix par le rappeur Marc Nammour, qui émergent. La langue rebelle du poète algérien trouve ici un écho singulier et résonne fort.