Hommage à l’épistolière
C'est un vrai plaisir de lire désormais dans Sillage les mots de celle que vous appelez "Mme de Sévigné" et que j'ai la chance de bien connaître depuis plusieurs années. Outre son écriture si caractéristique (j'allais écrire "hiéroglyphique" mais je me suis retenue à temps) je retrouve là son humour acidulé, sa culture tant éclectique qu'encyclopédique, son humanité, son enthousiasme, son engagement... et Jean Marais. D'ailleurs j'en profite pour saluer la mémoire de ses autres chats : Sylvette, Pink la panthère noire de Guyane, Raymond (qui, comme son nom ne l'indique pas, était une femelle) et j'en oublie. Dans sa jolie maison remplie de poules (des fausses) et de chats (des vrais), elle cultive l'art de l'émerveillement et de l'enchantement. Mais est-ce si étonnant ? Au détour de ce grand jardin ensauvagé où Jean Marais est revenu sous sa forme de Bête, il ne pouvait y avoir qu'une fée. Elles se font rares de nos jours, alors puissions-nous profiter encore longtemps des mots précieux de celle-ci.